Centre Culture Régional
Dudelange opderschmelz

1a rue du centenaire
L-3475 Dudelange

17.10.2012

20h00
opderschmelz

Ouverture des portes à 19h30

Musique composée par Christofer Bjurström, interprétée live par: Christofer Bjurström, piano, flûtes / Nicolas Pointard, batterie, percussions / Daniel Palomo-Vinuesa, saxophone, traitement électroacoustique ****** La musique, à la fois dense et séduisante, ignore résolument l’ornière douteuse des procédés en vogue. Jazz Magazine Parfois torturée et brisée, la composition remarquable de Christofer Bjurström ajoute un indispensable supplément de poésie à un mélodrame empoisonné, vénéneux, désespéré. Le Télégramme L’histoire Le célèbre pianiste Orlac (Conrad Veidt) est victime d’un accident de chemin de fer dans lequel il perd l’usage de ses mains. Un chirurgien tente l’impossible et lui greffe les mains d’un assassin qui vient d’être guillotiné. Malgré une opération réussie, Orlac perd sa maîtrise du piano, son écriture devient celle du criminel exécuté, et il a l’impression qu’il n’a plus le contrôle de ses mains. Son identité est-elle en train de changer, est-il irrésistiblement attiré par le crime ou victime d’une machination diabolique ? Le film Le réalisateur Robert Wiene est l’auteur e.a. d’un des grands chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma, « Le cabinet du Docteur Caligari » (1919) où sévit déjà, dans une interprétation hallucinante, Conrad Veidt, l'acteur emblématique de l'expressionnisme allemand. Celui-ci en incarne, plus que tout autre comédien, les tendances morbides, dans une impressionnante galerie de pervers et de fous meurtriers qu’il a pu jouer au fil de sa carrière cinématographique. La musique Pianiste, compositeur et improvisateur, Christofer Bjurström pratique de multiples formes musicales : jazz, musique contemporaine, acoustique et électronique e.a. Il travaille à la fois sur la musique pure et sur le lien entre le spectacle et la musique vivante, en composant plus particulièrement pour le cinéma muet en ciné-concert. Dans ce film sur l’angoisse et la dépossession de soi-même, le piano illustre tout naturellement les tourments intérieurs du pianiste Orlac. Les percussions sombres, tantôt brutales, tantôt chuchotantes, soulignent en contrepoint les aspects dramatiques de cet oppressant thriller psychologique. Par le traitement électronique en direct, Christofer Bjurström a en fait créé un double musical fantômatique du personnage d’Orlac.