« A vibrant rush of Arcade Fire-style dynamics that grabs you immediately. A terrific album »
Sunday Times Culture (Album of the week)
«The Tragic Tale of A Genius est grandiose. Les plus grands espoirs du folk-rock US sont belges »
Les Inrockuptibles
« Mélange anglophone de folk-pop mélodieux et lumineux et dindie rock ténébreux quiségrène en quatorze chansons denses et convaincantes »
Rock & Folk
My Little Cheap Dictaphone (MLCD), groupe rock belge élu « Artiste de lannée » et titulaire de l « Album de lannée » aux Octaves de la Musique (Victoires de la Musique belge) nous a offert avec son troisième CD « The Tragic Tale of A Genius » un album-concept qui a conquis à peu près tout le monde en peu de temps. Ce spectacle ambitieux aux apparences légères, qui effleure à la fois le mythe faustien et la tragédie grecque, raconte le parcours dun génie maudit, torturé par ses démons intérieurs, perdu entre rêve et réalité. Il est basé sur la vie chahutée de Brian Wilson, le fondateur des Beach Boys, et inspiré par des éléments puisés dans les biographies dartistes tout aussi ténébreux tels que Tom Waits, Nick Cave et Johnny Cash. Taillé pour la scène, il mêle musique, cinéma, photographie et vidéo avec le collectif liégeois JauneOrange et les vidéastes de BubbleDuchesse.
Plus un Rockabaret quun véritable opéra rock, le spectacle est épique à souhait, emphatique parfois, mais une révélation à tout instant. Cet univers très construit, fréquenté par des parrains lointains que sont David Lynch, Tim Burton ou Terry Gilliam, fleure bon les borsalinos, les complets trois pièces, les films noirs des années 50. Le graphisme rappelle les génériques de Saul Bass pour les films dHitchcock. Mais la musique est résolument de notre temps, inquiétante et sombre, mais tout autant chaleureuse et magique, privilégiant un rock tour à tour fiévreux, mélodieux, indocile, somptueux, éblouissant. Cest une mosaïque de sons et dambiances qui dans son ensemble configure un monde du 21e siècle hanté par les fantômes dun passé déjà dominé par laudiovisuel. //
"The Tragic Tale Of A Genius": Les disques de compatriotes comme Us ou Ghinzu avaient déjà témoigné de l'ambition des rockeurs beleges, mais le groupe liègeois My Little Cheap Dictaphone pousse cette démesure théâtrale jusqu'au concept. Inspiré, e.a. par la vie de Brian Wislon, le génie esquinté des Beach Boys, The Tragic Tale Of A Genius se présente comme un conte faustien. Assumant avec culot la dimension tragique de son sujet, le groupe donne la dimension de tempêtes sous un crâne à des chansons bardées d'électricité, de piano et d'arrangements symphoniques. Bien sûr, l'album est habité de grandiloquence, mais MLCD affiche une dramatique marquée par de sombres conteurs (Nick Cave, Tom Waits) ou des groupes excentriques (Flaming Lips, Mercury Rev).
LE MONDE