Centre Culture Régional
Dudelange opderschmelz

1a rue du centenaire
L-3475 Dudelange

23.10.2009

20h00
opderschmelz

Ouverture des portes à 19h00

une co-production du CCRD-opderschmelz et de la Cie JUCAM avec le soutien du Ministère de la Culture, du Fonds Culturel National et de la Sacem Fränz Hausemer, piano, guitares, instruments numériques / Tom Wiot, contrebasse, bugle / Mostafa Zrika, percussions Le film le plus mémorable du cinéma allemand et le plus célèbre film muet « Nosferatu – eine Symphonie des Grauens » de F. W. murnau reste pour le public d’aujourd’hui une expérience angoissante, voire terrifiante, par la force incontestable de ses images. Murnau est parvenu à coucher sur celluloïd les peurs profondément enracinées, créant ainsi le « style Murnau » si personnel et si reconnaissable. Première adaptation cinématographique du « Dracula » de Bram Stoker, le film-fable de F. W. Murnau réalisé en 1922 est une référence et considéré comme le premier de la tradition mondiale du « film d’horreur » Fränz Hausemer, musicien et acteur au sein de la CIE JUCAM, s’inscrit dans la longue lignée de ceux qui ont été inspirés par ce film et son réalisateur. Ensemble avec le contrebassiste Tom Wiot, et le percussioniste et pédagogue mostafa Zrika, il livre une réinterprétation sonore et musicale dense de Nosferatu, rendant ce « cauchemar vivant » tangible au public contemporain. Le trio introduit des sources sonores aussi diverses que le piano, les percussions africaines, le bugle ou le sampler, tout en restant toujours au service du film. La nature, qui avec ses collinessombres, mers agitées ou forêts épaisses participe au drame expressionniste de Murnau, trouve son écho dans les espaces sonores singuliers dotés d’une profondeur spatiale grâce à un dispositif en quadraphonie. « Nosferatu » a été restauré par Luciano Berriatúa, spécialiste de l’œeuvre de Murnau, qui a rassemblé une quantité impressionnante de plans manquants retrouvés dans diverses cinémathèques d’Europe et d’Amérique Latine. Les différentes teintes (sépia pour le jour, bleu pour la nuit, ocre pour les scènes d’intérieur) soulignent l’extraordinaire poésie du récit.