Marc Mangen, Piano an Arrangement
Georges Soyka, Trompett a Bügel
David Fettmann, Tenor- a Sopransaxophon
Boris Schmidt, Kontrabass
Jeff Herr, Batterie
Dorëms geet et am Jazz : eng kollektiv Improvisatioun iwwer e bekanntent Lidd. An all Zukunft wäerte mir de Prinzip anhalen, datt nëmme lëtzebuerger Musiker an den « Luxembourg Jazz Messengers » spillen. Nëmmen eis eege Museker si fäheg, eng lëtzebuerger Traditioun an eng verständlech zäitgenössesch Jazz-Sprooch z'iwwersetzen. Marc Mangen
A la base de ce nouveau concept élaboré par le pianiste et compositeur Marc Mangen se trouve l’idée de repérer des chansons luxembourgeoises connues et de les intégrer dans une sorte de « Luxembourg Songbook », à l’instar d’un « American Songbook » dans lequel puisent non seulement les musiciens américains mais aussi des musiciens de jazz internationaux. Si les standards américains ne sont pas forcément supérieurs, dans leur forme originale, aux chansons luxembourgeoises, le jazz, ce grand égalisateur, se charge de les élever à un degré supérieur par les arrangements, instrumentations et improvisations.
Le choix de faire interpréter ces morceaux exclusivement par des musiciens luxembourgeois est un élément essentiel du pari.
Pour annoncer la couleur, les musiciens ont choisi de rendre hommage aux Jazz Messengers d’Art Blakey, donc à une époque ou prévalait le hard-bop, une forme de jazz jugée parfaitement adaptable, sous une forme moderne, au concept de ces cinq ambassadeurs du jazz luxembourgeois. Les textes et les mélodies devront être de source luxembourgeoise. Le répertoire, déjà important à l’heure actuelle, est susceptible de varier voire de s’élargir au cours des années à venir. Il comprend, entre beaucoup d’autres, des chansons notoires comme le Feierwon ou Ons Hémecht, pour le plus grand plaisir des auditeurs.