« Flat Earth Society construit un univers où se téléscopent allègrement lesprit de Stravinski et celui de Tex Avery »
Jazzman
« Un big band fracassant, Flat Earth Society (FES) ravive le même enthousiasme que la découverte du Vienna Art Orchestra en 1980 ou le premier Orchestre National de Jazz en 1990
une musique tout en renversements, surprises, références bien pensées. »
Le Monde
Peter Vermeersch, franc-tireur musical, professeur fou, compositeur-arrangeur et moteur du Flat Earth Society, est titulaire dune uvre impressionnante et kaléidoscopique, défiant toutes les catégories : big band ou contemporain, jazz ou expérimentation, du soundscape à dada, que ce soit de la musique pour théâtre ou pour film muet ou des concertos contemporains multicolores.
Au sein de FES, des musiciens venus du rock, du jazz secoué, de la musique contemporaine. Les parties densemble sont dune précision diabolique, les parties solistes solidement insérées dans le jeu collectif.
Dans le nouveau projet de FES, lhumour noir omniprésent préside à la mise en musique dune version surréaliste de lhistoire des dix petits nègres. Peter Vermeersch a composé des élégies pour ses musiciens. Dans la scénographie musicale du projet, ils meurent tous lun après lautre, dune façon délirante, la mort elle-même se présentant comme le serial-killer le plus redoutable. Au fil du concert, lorchestre devient de plus en plus petit, la séquence des décès étant tirée au sort, ce qui entraîne des combinaisons orchestrales arbitraires mais dautant plus intéressantes. Le dernier musicien joue le dernier requiem. Après le décès de celui-ci tous les musiciens sont de nouveau réunis, des fantômes joyeux fêtant leurs retrouvailles par une fanfare tonitruante et grotesque qui fait un pied de nez à la mort et rend un hommage vibrant à la vie et limmortelle fascination de la musique. Comme quoi on peut voir la vie en rose tout en broyant du noir. //