Ces loubards pas mal léchés, aux nattes gominées comme il se doit, renvoient au-delà des cordes usées du blues usuel, à l’autre versant du rock, les racines irlandaises. Leur leader, Dave Kincaid, aurait pu choisir une démarche plus universelle. Il est au contraire une sorte d’encyclopédie insondable pour tout ce qui concerne la Guerre de Sécession. Voilà pour situer un artiste original et surprenant. Sur les traces de John Ford et Sergio Leone, l’oeil lorgnant sur le cuir de Marlon, jusqu’auboutiste et sincère comme le diable, Kincaid chante ses refrains assaisonnés à la mélancolie irlandaise. « Gettysburg », le premier morceau du premier LP des Brandos, fait tout pour singulariser le groupe new-yorkais le plus particulier qui soit. Ce combo d’inrockuptibles est l’incarnation d’une ferveur soutenue par le voir-faire, indéniable en la matière, du show biz américain. Les Brandos n’ont jamais eu aux boxoffice le succès qu’ils méritent, mais peut-être revendiquent-ils leur glorieux échec avec la même insistance que Père Ubu. Seit nunmehr 20 Jahren spielt diese eigentümliche Gruppe aus New York City einen schnörkellos schönen und reinen Rock’n Roll, in dem knackharte Gitarren und die fulminante Reibeisenstimme von Leader-Songwriter Dave Kincaid dominieren. Die Musik ist, aber sicher auch mehr als das, eine stilsichere Mixtur aus Creedence Clearwater Revival, 60er Jahre-Garagenethos, American Roots Rock sowie mehr als einer gehörigen Portion Irish Folk Rock. Der Kultfilm ‘The Wild One’ mit Marlon Brando stand Pate für die Formation. Brillante Alben im Zweijahresrhythmus sowie regelmäßige Livetourneen zementierten ihren guten Ruf als kraftvolle Powerband mit dem gewissen Etwas. Auf ihrer aktuellen CD "Over The Border" neue, melodisch-aber-fetzig rockende Dave Kincaid-Nummern mit irischem Sezessions-Flair, und manchmal schon mit Dudelsack und Whistle.