Rembrandt Frerichs, compositions, piano
David Kweksilber, saxophones
Benjamin Glorieux, cello
Tony Overwater, contrebasse
Vinsent Planjer, batterie
“A young musician with remarkable chops who’s also developed an easily-recognizable personal style. He mixes and matches elements of diverse areas in an artistically appropriate and interesting fashion” – All About Jazz
‘One of the highlights of the North Sea Jazz Festival’ – Jazzmagazine
Rembrandt Frerichs est un artiste aux visions multiples. Il évite les sentiers battus et ignore souverainement les barrières artificielles entre les genres musicaux. Sa curiosité et ses connaissances musicales l’ont amené à rechercher des terrains sonores inédits tout en rapprochant la musique classique et contemporaine de la musique improvisée et des musiques du monde. Après son début comme pianiste de jazz au prestigieux North Sea Jazz Festival à l’âge de 22 ans, il a poursuivi ses études aux Etats-Unis. Son premier album Self Portrait en 2007 avait été nommé pour l’Edison Award, le grammy néerlandais. Il a pu se produire dans les clubs de jazz majeurs tel le légendaire Birdland à New York, et dans les grands festivals en Europe et au Moyen-Orient.
En 2013, il commence une nouvelle et importante expérience musicale personnelle liée à sa découverte d’un extraordinaire instrument, le pianoforte. Cet instrument au départ européen avait déjà été joué par Mozart, avant d’être exporté, par un curieux concours de circonstances, dans l’ancienne Perse par Napoléon Bonaparte. La sonorité orientale étonnante du pianoforte de Rembrandt Frerichs répond parfaitement à l’intérêt du pianiste pour les musiques et les instruments de l’Orient. Le pianoforte lui permet de rapatrier des éléments de la musique du Moyen-Orient, et d’intégrer la musique baroque dans les sections improvisées et contemporaines des performances d’un projet particulier de trio.
Le « Chiaroscuro » est une technique de peinture utilisant de forts contrastes entre lumière et obscurité afin de créer un effet dramatique. Des noms comme Rembrandt, Leonardo da Vinci, Caravaggio et Georges de la Tour viennent à l’esprit, tout autant que les images du film « Metropolis » de Fritz Lang et les photographies d’Annie Leibovitz. Cette atmosphère souvent fantasmagorique, entre chien et loup, se trouve dans beaucoup d’œuvres artistiques classiques et contemporaines. On se souvient surtout d’une célèbre scène uniquement éclairée aux bougies, un véritable tour de force, dans le film « Barry Lyndon », le chef-d’œuvre de Stanley Kubrick. Sur cet arrière-plan fait de jeux d’ombres et de lumière, Rembrandt Frerichs, au piano dans ce projet, brode une toile dramatique basée notamment sur la musique de Chostakovich, Messiaen et Bach, avec la complicité engagée de quatre grands musiciens issus de la musique classique et du jazz.