Géraldine Laurent, alto saxophone
Pierre de Bethman, piano
Yoni Zelnik, double bass
Donald Kontomanou, drums
Géraldine déborde d’idées, avec une maîtrise égale du rythme, de l’harmonie, de la mélodie, ce qui est très rare - Télérama
Grâce à Géraldine Laurent, nous en sommes convaincus, le jazz est une musique d’avenir. Elle peut tout, même l’impossible - Jazzman
Géraldine Laurent est considérée comme une des grandes découvertes des dernières années dans le domaine du jazz contemporain. La jeune altiste fascine par son jeu entre mémoire vive du jazz (Rollins, Dolphy, Mingus, Parker, Coleman) et urgence de l’instant, tradition et invention, racines et originalité. L’alto de Géraldine tranche dans le vif, hors des sentiers usés, avec sa façon virtuose de superposer les timbres et les rythmes. En 2006, elle remporté le prix « Révélation Jazz » à Juan et le Django d'Or Jeune Talent. Elle sort son premier disque sous son nom en 2007, qui est salué par la critique. En 2008, elle obtient le prix de la révélation instrumentale française aux Victoires du Jazz, ex-aequo avec Yaron Herman.
Pour son nouvel album « At Work », Géraldine Laurent a réalisé surtout son désir de créer son répertoire à elle avec ses propres compositions, et d’approfondir sa notion personnelle de mélodie, d’harmonie, d’aisance rythmique. Si elle emprunte parfois un standard à Monk, Mingus ou Jobim, ce sera pour en faire quelque chose qui lui appartienne en propre. L’envie était vive aussi de créer un quartet avec une section rythmique complète comprenant piano, contrebasse, batterie, certainement la formation idéale pour développer ses intuitions musicales et les mettre en pratique instantanément.
Géraldine Laurent entend dans cet album se fier à ses accompagnateurs et utiliser plus largement la musicalité propre à chacun d’entre eux : l’exceptionnel pianiste Pierre de Bethman, l’inébranlable contrebassiste Yoni Zelnik, fidèle à Géraldine depuis ses débuts, le batteur Donald Kontomanou, dont la finesse et la sûreté de jeu surprennent constamment. On trouve dans « At Work » une nouvelle sérénité, le swing allégé d’un jazz ancien qui n’est pas passé de mode, la recherche des ritournelles et obstinations qui chantent, les retrouvailles paradoxales avec une ligne simple et claire au sein des formes les plus complexes. Géraldine nous emporte au cœur du jazz avec cette belle émotion tranquille, atemporelle, d’une grande musicienne au travail.